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ELITE VOLUME 1, NUMÉRO 16, AVRIL 2021 Happy
Vol.1, Issue 30, April 2021
Ramadan
La réponse simple est qu'il ne peut pas exister de Un autre problème majeur que j’ai trouvé
relation volontaire entre un mineur et un adulte — un extrêmement répulsif était la position sympathisante
mineur ne peut pas légalement consentir. La de nombreuses personnes en solidarité avec
confusion que beaucoup de gens expriment à la l'agresseur. “C’est un homme apparemment pieux
mention de termes similaires est probablement due à avec une femme et des enfants”, ont-ils dit, “Ne
une lacune qui existe dans notre code pénal. Comme gâchez pas son image, au moins pour le bien de sa
je l'ai mentionné plus haut, la peine (maximale) de famille.” Certains ont même allé jusqu’à soutenir
sept ans de prison est seulement pour ceux qui que la jeune fille l'a suivi volontairement et qu'elle
agressent un enfant de moins de douze ans; mais savait dans quoi elle s'embarquait. Ce n'est pas
qu'en est-il des enfants de plus de douze ans? surprenant; beaucoup ont souvent tenté de
Comment la société les perçoit-elle? Et où vont leurs discréditer les victimes d'agression sexuelle et de les
droits? faire taire. Or, lorsqu’ils se sont trouvés face à une
victime qui les déconcerte et leur rend difficile de
lui imputer le blâme, ils parviennent toujours à
sympathiser avec le criminel et à tenter de pousser
la situation dans l'ombre. Notre système de valeurs
est incontestablement et profondément imparfait et
enraciné dans l'oppression des autres. De nombreux
changements fondamentaux doivent être apportés,
mais jusqu'à ce qu'ils le soient, il est de la plus haute
importance pour les parents d'entamer une
conversation avec leurs enfants au sujet des abus
sexuels. Ce n'est pas un tabou, et les enfants doivent
être sensibilisés aux noms anatomiques précis de
leurs différents organes, pour qu'ils puissent
s'articuler correctement en cas de transgression. De
manière similaire, les enfants doivent apprendre la
notion de “limites”. Leurs corps sont les leurs;
qu’ils soient jeunes ou non. Les enfants
n'appartiennent pas à leurs parents ou à leur famille,
ils appartiennent à eux même, et ils sont libres à
définir leurs propres limites et à définir leur espace
personnel et privé où ils se trouvent sains et sauves.
Cela signifie que les enfants ne devraient pas être
obligés d’embrasser, voire même de saluer,
quiconque contre leur désir. Ils ont le droit de dire
NON autant que nous. Il reste toujours un long
chemin à parcourir pour rendre justice à tous ceux
qui le système a échoué, mais nous pouvons
toujours prendre quelques pas en avance vers une
société plus tolérante où les gens peuvent guérir des
fardeaux des événements passés.
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