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ÉLITE
Les allégations vont encore plus loin avec les
afrocentristes accusant les égyptologues de peindre les
tombes en blanc pour falsifier l’histoire, ainsi que
casser le nez des figurines pharaoniques afin de
dissimuler les traits de leur « vrai nez africain ». (Je
remets les pendules à l’heure mon cher lecteur : les
anciens Egyptiens avaient en fait l’habitude de casser
le nez des statues par des croyances religieuses dans la
vie après mort).
De plus, lorsque Gamal Abdel Nasser est venu
appelant à « l’unité arabe », l’Egypte est devenue par
suite : la République arabe d’Egypte représentant une
unité arabe nationale basée sur la religion et la langue,
les afrocentristes ont pensé que le mot (arabe) était
destiné à la race, pas la langue, ce qui, pour eux, a
confirmé leurs allégations que les Egyptiens actuels
étaient des Arabes et n’avait rien à voir avec la
civilisation pharaonique.
Et très récemment, la menace de ce mouvement est
exacerbée par l’annonce de la tenue d’une conférence
en Egypte, le 25 février. La conférence intitulée "One
Africa Returning to the Source" sera en direct sur tous
les sites Web. Comme contre-rebond, ces jours-ci,
nous assistons à un mouvement actif sur les médias
sociaux par le peuple égyptien, exigeant que cette
conférence soit annulée et empêché d’avoir lieu sur le
précieux sol égyptien.
En guise de conclusion, nous nous demandons
pourquoi les autorités égyptiennes n’ont pas agi pour
empêcher la Conférence de se dérouler sur notre
territoire et l’absence de réaction de leur part. ce qui
évoque, mon cher égyptien que tu seras mis en danger si
tu chantes (Ana masry w abouya masry w samary w
loni masry) ou si la chanson "Luxor baladna balad
sowah" ( notre terre Louxor est une terre des touristes)
est criminalisé puisque l’insinuation de « notre » et «
touristes » garantit notre possession de notre identité
égyptienne dans les deux cas.
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Vol.1, numéro 26, février 2022
Vol.1, numéro 26, février 2022