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VOL.1                                    ÉLITE                                 NUMÉRO 55



           jDes  inquiétudes  se  font  également            La réaction de Trump dans ce cas a été
           jour  quant  à  la  manière  dont  les           d’imposer un tarif de 25 % sur tous les

           migrants       sont     traitésDans       ces    produits colombiens, qui serait porté à
           conditions  inhumaines,  les  gens               50  %.  Les  États-Unis  ont  également
           sont privés de leur humanité, ce qui             menacé        d’imposer       des     sanctions

           contredit  les  soi-disant  valeurs              bancaires  et  financières  et  d’interdire
           américaines  et  la  protection  des             l’entrée sur le territoire colombien aux
           droits  de  l’homme.  L’objectif  est            fonctionnaires  et  associés  colombiens.
           donc de faire un exemple pour toute              Du côté colombien, Petro a répondu en
           personne  qui  envisage  de  passer              imposant  un  tarif  de  50  %  sur  les

           illégalement       par     les    frontières     produits  américains.  Bien  qu’il  ait
           américaines.          Les        États-Unis      adopté une position ferme, il a subi des
           maintiennent  une  position  ferme               pressions économiques et financières :

           pour dissuader quiconque d’entrer.               principalement  le  commerce  bilatéral
                                                            entre les 2 pays qui se trouvaient à 53,5
           Est-ce  qu’il  y  aura  une  limite  à  ces      milliards  de  dollars  en  2022,  avec  un
           politiques        ?     Est-ce      qu’elles     excédent de 4 milliards de dollars pour
           arrêteront d’expulser des enfants et             les États-Unis, le président colombien a

           de diviser des familles ? Toutes ces             dû accepter.
           questions restent actuellement sans
           réponse. Pourtant, on peut dire sans

           risque  de  se  tromper  que  la
           campagne  d’expulsion  massive  a
           rencontré  son  premier  obstacle,
           lorsque  le  président  colombien
           Petro  a  refusé  l’autorisation  à  deux

           avions         militaires       américains
           transportant des migrants.































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